L’Union européenne, donneuse de leçons complice des atrocités de Gaza – La Tunisie refuse l’humiliation

<img src=http://www.babnet.net/images/3b/6929a449c632d8.99086197_hemlifqonkjgp.jpg width=100 align=left border=0>


Leith Lakhoua

L’Union européenne semble déterminée à franchir chaque jour un peu plus la ligne rouge de l’ingérence en Tunisie. La récente rencontre entre l’ambassadeur de l’UE à Tunis, Giuseppe Perrone, et le secrétaire général de l’UGTT n’est que l’illustration la plus récente d’un comportement devenu systématique : se mêler des affaires internes tunisiennes, contourner les institutions légitimes et chercher, sous couvert de “coopération”, à peser sur la scène politique nationale.






cela s’ajoute un véritable précédent : la résolution du Parlement européen, adoptée en 2023, par laquelle des eurodéputés se sont permis de condamner des arrestations relevant de la sûreté de l’Etat tunisien. Cette résolution n’était pas seulement déplacée : elle était un acte brutal d’ingérence, un mépris flagrant pour la souveraineté tunisienne et un exemple supplémentaire du double langage européen.



Mais la véritable question est la suivante :

Avec quel visage l’Union européenne ose-t-elle donner des leçons à la Tunisie ?



Cette même Europe s’est tue, a détourné le regard, ou pire encore, a directement contribué au génocide de Gaza, le plus atroce du XXI siècle. Une Europe qui arme l’occupant, qui justifie les massacres, qui protège diplomatiquement un Etat colonial, qui bloque les cessez-le-feu et qui couvre, par ses silences, les crimes contre les enfants, les femmes et les civils palestiniens.



Oui, l’Europe qui prétend être la conscience démocratique du monde est la même qui a soutenu – politiquement, médiatiquement et militairement – la destruction de Gaza.

La Tunisie n’acceptera jamais de recevoir des leçons de ceux qui ont perdu toute légitimité morale.



Dans ce contexte, voir l’ambassadeur de l’UE multiplier des rencontres avec des acteurs nationaux comme l’UGTT, en dehors de tout cadre officiel, n’est pas anodin : c’est une stratégie. Une stratégie visant à contourner l’Etat tunisien, à créer des relais internes, à manipuler l’équilibre national et à transformer la Tunisie en terrain d’influence. C’est une méthode coloniale modernisée, enveloppée dans un discours humanitaire hypocrite.



Face à cela, la Tunisie doit opposer une fermeté totale, sans ambiguïté.

Un Etat digne ne laisse pas d’autres Etats dicter son agenda, encore moins ceux qui ont perdu la boussole morale et humaine en fermant les yeux sur Gaza.



Il devient impératif d’adopter une législation stricte interdisant tout contact entre ambassadeurs étrangers et responsables politiques, syndicaux ou associatifs sans l’aval du ministère tunisien des Affaires étrangères. La souveraineté se protège, elle ne se quémande pas.



L’Europe doit comprendre une fois pour toutes :

La Tunisie n’est ni une colonie, ni un protectorat, ni une zone d’expérimentation pour diplomates en mal d’influence.

Et ceux qui ont soutenu le pire massacre de ce siècle n’ont aucune autorité morale pour nous dicter la moindre conduite.


La Tunisie restera debout, souveraine et insoumise à toutes les pressions.

Et si l’Union européenne veut encore parler de partenariat, qu’elle commence par respecter les peuples… à commencer par celui qui agonise à Gaza.



   تابعونا على ڤوڤل للأخبار

Comments


0 de 0 commentaires pour l'article 319372


babnet
*.*.*